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IMMOBILIER D'ENTREPRISE LYONNAIS - TENDANCES DU MARCHE 1ER SEMESTRE 2013

Actualité publiée le 23 Juillet 2013
Dans un contexte économique chahuté, le marché de l’immobilier d’entreprise à Lyon a bien résisté au premier semestre 2013
IMMOBILIER D'ENTREPRISE LYONNAIS - TENDANCES DU MARCHE 1ER SEMESTRE 2013
Les Bureaux

Après une année 2012 en demi-teinte, où les grandes transactions publiques ou para publiques ont été absentes, le premier semestre 2013 a connu une forte reprise du marché tertiaire avec plus de 150 000 m² placés. Ces bons chiffres doivent cependant être relativisés car trois belles transactions (SANOFI-SNCF-ALSTOM) viennent, à elles seules, enrichir pour moitié, ces résultats. Il n’en reste pas moins que le marché reste actif avec 240 transactions, résultat très encourageant. Le loyer « prime » s’établit à 260 €/m² (immeuble le Be) et le « prime » IGH à 315 €/m² (Tour Incity).

Avec 380 000 m² disponibles à moins de 6 mois, dont moins de la moitié en neuf, l’offre de bureaux immédiatement disponible est maîtrisée. Cette bonne tenue du marché tertiaire à Lyon, réputé pour sa lisibilité, sa transparence et son caractère non spéculatif, se traduit par une appétence des investisseurs qui ont continué leur marché au 1er semestre 2013, avec plus de 200 millions investis en tertiaire, résultat en ligne avec même le même semestre 2012.

Les Commerces

Directement affectés par la crise économique et la baisse de la consommation, le commerce, secteur économique majeur pour l’agglomération lyonnaise souffre : le départ de Virgin en presqu’ile, celui supputé de Boulanger à la Part Dieu, et les dénégations de Carrefour à Confluence en témoignent. Par ailleurs, le tassement de l’activité commerciale en périphérie de ville profite à l’émergence de nouveaux concepts (Subway + 23 ouvertures en France). Lyon reste une ville attractive en matière de loyers commerciaux, la moyenne des loyers étant inférieure à celle pratiquée dans des villes comme Marseille, Toulouse Strasbourg et Lille. Si les emplacements n°1 restent à un niveau élevé, tirés par de nouveaux concepts venus de l’étranger, les difficultés rencontrées par les commerces indépendants, et le tarissement du crédit pèsent à la baisse sur les rues secondaires.

Les locaux d’activité

En dépit de la désindustrialisation accélérée de l’économie, le marché des locaux d’activité a été très actif, sur le 1er semestre 2013, avec 161 630 m² commercialisés et 132 transactions. Malgré la forte augmentation du stock qui a presque doublé en 5 ans, le taux de vacance reste maîtrisé (de 4 à 10 % selon les secteurs) avec une quasi absence d’offres en secteur intra-muros. Le loyer moyen en location dans l’ancien passe à 56 €/m² (+ 6%). Le marché marque de l’appétence pour les produits neufs, « green », et ceux permettant des activités variées (foot en salle, fitness, parc récréatif, showroom, service à la personne…). Signe des temps, le marché des locaux logistiques est lui en panne sèche, preuve de la prudence des chargeurs et des logisticiens.

Olivier MALSCH

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